Comme promis, voici le commentaire de ma dernière rando (août 2015).
C'est le départ !
Départ le 17 Août à 16 heures de St Bomer village fleuri. "Voilà une heure pour partir !" diront certains. Certes, nous avons pris un peu de retard, mais qu'importe... Ce premier jour est juste une petite mise en jambe pour nous habituer au rythme de la randonnée. Principalement pour l'âne, Chéri commençant maintenant à souffrir d'arthrose. Dès le début de la marche, je remarque que Chéri ne prend pas bien appui sur ses antérieurs. Je redoute une mauvaise usure du sabot. Heureusement, la rando n'est pas longue.
Juste à côté de chez nous, nous découvrons de magnifiques chemins qui passent à travers la forêt. Dès les premiers kilomètres, nous sommes dépaysés.
Le soir, on tente vainement de trouver une ferme, mais les accueils – quand il y en a – sont mitigés, pour ne pas dire froids.
Les habitations elles-mêmes ne sont pas très nombreuses. Et vu l'heure, nous n'avons plus l'espoir d'atteindre Moulhard.
Vers les 19 heures 45 on finit par trouver une ravissante et paisible clairière. Seule hic, pas de point d'eau. Nous vidons une bouteille complète dans une bassine, pour donner à boire à l'âne. Sacrifice inutile, Monsieur l'âne n'a pas soif.
Premier constat désolant, les quelques heures de marche auront déjà suffi à blesser l'âne, au ventre, au niveau de son antérieur. L'explication est simple : le ventre trop gros de Chéri fait glisser la sangle du bât vers l'avant, ce qui le blesse dans la pliure de ses antérieurs. Donc, je sors la bétadine et devine déjà que je vais devoir me coller tous les jours – une fois de plus – au rituel des soins de l'âne.
Petit dîner dans la clairière. Une salade niçoise faite maison encore toute fraîche. Puis, dès la tombée de la nuit, dodo sous la tente.
Un moment, dans la nuit, bruit suspect. Mais j'étais trop fatiguée pour aller voir. Le lendemain, lever vers 7 heures et ça commence avec un juron de Frédéric. La poubelle accrochée la veille sur l'arbre a entièrement disparu. Juste des erzats de cartons sur le sol. On devine alors où elle a pu passer. De toute évidence c'est Chéri qui l'a avalée. Je savais que mon âne était gourmand... mais au point d'avaler le plastique de la poubelle!
Je n'arrête pas de découvrir de nouvelles facettes à mon âne
Du coup, inquiétude... je sais que les sacs plastique étouffent les tortues. Chéri, lui, va-t-il bien réussir à le digérer ???
Nous repartons de bonne heure... Cent mètres après notre terrain, nous découvrons plusieurs maisons, dont une avec un van... Peut-être une opportunité ratée la veille... ou peut-être pas...
La clairière où nous poserons la tente, pour la première nuit.
Mais ce que nous ignorons encore, c'est qu'il va y avoir bien pire, comme déception...
La suite, une prochaine fois...
(Encore une fois, je précise que les photos de la randonnée seront limitées étant donné que j'ai perdu mon appareil ! Toutes les photos de la randonnée sont de
Frédéric LEGRIS).