http://aupasdelane.vefblog.net/

  VEF Blog

Est-ce que je peux passer chez vous avec mon âne ?

le 11-06-2022 00:25

DUR HIVER, MAIS PRINTEMPS RÉCONFORT pour les ânes

HIRONDELLES SUR LE FIL PARÉES AU DÉPART

Dernière année pour profiter de leur perchoir : les fils vont être enterrés. Comment feront-elles pour se donner rendez-vous l'automne prochain ?

 

 

 

                        IL FAUT PORTER LE BOIS POUR L'HIVER. QUEL BOULOT !

      Mais apprends qu'aux quatre coins de la planète,

       il y en a qui font le même travail toute l'année.

 

 

 

                   LE PETIT CHAT EST MORT

                                     Petite précision, ça n'était pas un chat tigré.

                         

 

 

 

  LES CROQUETTES NE SONT PAS PERDUES POUR TOUT LE MONDE

 Enfin lui, j'irai pas le caresser

 

 

 IL SE MET À FAIRE FROID TOUT À COUP

 Le père et la fille. On ne peut pas dire qu'elle lui ressemble.

 

 

 

  CHÉRI BOîTE DES DEUX ANTÉRIEURS

Il a fallu l'isoler et le soigner ; une fourmilière à un pied ; un abcès sur l'autre. Et son arthrose qui n'arrange pas la situation. Il a maintenant 22 ans.

 

 

 

VOUS ENLEVEZ DEUX PIEDS À UNE TABLE...

Là, pareil. 

 

 

ENCORE UNE QUI A VOULU SE FAIRE UNE COULEUR

Avec en plus, une extension de mèche.

 

 

 

ÂNE BICÉPHALE

À huit pattes, on tient mieux debout. Reste à savoir dans quelle direction aller...

 

 

 

 

  L'ÂNE QUI CACHE LA FORÊT

 Non, tu n'es pas caché !

 

 

 

 

  ARRÊTE DE JOUER AUX ZÈBRES !
Sinon, je te peins...

 

 

 

 

FAUSSE ALERTE, ILS VONT BIEN

 Ils n'ont pas mangé du Buitoni

 

 

 

 PREMIÈRES FLEURS, PREMIÈRE NEIGE,

Un printemps en hiver

 

 

 

  LE BLANC EST UNE COULEUR

Harmonie de blancs

 

 

 


Commentaires

 

1. Anaflore  le 11-06-2022 à 06:24:45  (site)

Bravo pour la photo du jour

 
 
 
le 11-03-2021 14:26

2021

 

 

 

 

 Combien de mésanges ? La jauge est-elle respectée ?

Mais à quoi bon être plusieurs si c'est pour se disputer ? 

 

 

 

 

 

 

Un seul être vous manque et le monde entier est dépeuplé...

Quand reviendras-tu ?

 

 

 

 

 

Chéri, es-tu là ? 

 Pourquoi te cacher ?

 

 

 

 

Est-ce que tu me préfères en blonde ?

Ah...tu ne connaissais pas mes origines nordiques ? 

 

 

 

 

 
 


Commentaires

 

1. ANAFLORE  le 11-03-2021 à 15:07:51  (site)

Une revenante
Belle journée

2. IsaE  le 11-03-2021 à 15:54:04

Drôle cette photo!

 
 
 
le 22-08-2020 11:38

RANDO masquée avec un ÂNE dans la SARTHE



Pendant 3 jours, du 15 au 17 août 2020, une flânerie à deux, sans voiture, ni ordinateur, ni GPS : une déconnexion réelle.

Un véhicule à quatre pieds : Chéri est de retour, mais juste pour une modeste randonnée dans la Sarthe, sans jamais trop s’éloigner de son pré.
 
 

 
 
Petite cure d’amaigrissement, également. Il faut enlever les rondeurs attrapées pendant le confinement. D’ailleurs, Chéri – lui aussi – a du ventre. Ce n’est plus le jeune âne athlète des randos aux longs cours. A 20 ans, il commence à vieillir… mais continue d’être très gourmand.
 
 

 
 
 
Départ de Cormes, sous un soleil de plomb. Direction St Maixent. Monsieur retire la chemise, mais heureusement, garde le pantalon.
 
 

 
 
Après St Maixent, on se dirige vers Vibraye. Sauf que, une fois passée la ligne TGV, Frédéric, mon compagnon, remarque le panneau Lavaré et l’envie lui prend de rejoindre l’aire de loisirs de ce village. Mais je ne suis pas d’accord : en allant sur Lavaré, on est obligés, en partie, de revenir sur nos pas.

La solution est trouvée : on confie une pièce d’1 € à un agriculteur et on lui demande de la lancer du haut de son tracteur.  C’est la main innocente. Pile, c’est Vibraye et face, c’est Lavaré. La pièce tombe sur pile.

Ouf… On se dirige vers Vibraye.
 
 

 
 
Merci la pièce ! Grâce à la destination Vibraye, on a pu faire les courses, et on se retrouve tout seuls dans un camping. La gérante nous a laissés les clefs avant de partir. Nous avons installés nos affaires de toilettes dans les sanitaires, côté femmes. De mémoire de randonneuse, je ne suis pas sûre d’avoir eu le droit à une salle d’eau aussi géante.

Chéri a été installé en face de la tente, à côté d’une aire de jeux pour enfants. En raison du Covid, des rubans blancs et rouges interdisent l’accès au toboggan, mais Chéri semble bien tenté de vouloir jouer avec cette guirlande insolite. Cependant, tant que je le surveille, il n’ose pas.

La nuit, pendant notre sommeil, il fera pire : il réussira à se détacher et à se promener librement dans le camping.

Dans la nuit, des éclairs, de la pluie, mais retour du beau temps le lendemain.
 

 
 
 
Après un petit tour dans le centre ville de Vibraye, où Frédéric tente un contact avec la famille – mais il n’y a personne – direction la forêt, avec mes deux entêtétés. 
 
 



Chéri qui marchait avec de petits pas sur le goudron, se met à avancer avec beaucoup d’entrain. Il est, vraisemblablement, très heureux de se retrouver dans ce paysage qui lui permet de découvrir tout un assortiment d’odeurs et de saveurs nouvelles.

Après une pause pique-nique, nous continuons notre route forestière. Nous arrivons, de l’autre côté, à Lavaré. Et, pour moi, il était temps. De pénibles douleurs sous la plante des pieds. C’est bien la première fois que je me coltine un problème pareil.
 

 
 
Le camping de Lavaré accepte Chéri. Nous espérons nous restaurer dans une pizzeria du centre ville, mais elle est fermée.  Et les provisions des sacoches sont maigres. Heureusement, de très gentils voisins de camping nous laissent quelques saucisses et leur barbecue. Finir la journée par un barbecue, c’était vraiment la dernière chose qu’on se serait imaginés.
 
 

 
J3 – Mes douleurs aux pieds ont disparu. Mais un ciel gris et des averses, le matin, ce qui nous rend assez anxieux au départ.
 

 
 
En nous fiant à un itinéraire pédestre qui, de nouveau, nous fait passer dans la forêt, nous nous dirigeons cette fois, vers Dollon.
 
Une fois à Dollon, l’idée de rester au camping et de faire une quatrième journée, nous a vraiment titillés. Les conditions d’accueil s’annonçaient idéales et le ciel était redevenu bleu avec juste ce qu’il faut, comme nuages, pour éviter les trop fortes chaleurs.
 

 


Mais nous avons déjà contacté le van qui doit ramener Chéri à son pré. Ce sera pour une prochaine fois.
 
Au total, sur les trois jours, nous avons parcouru une cinquantaine de kilomètres. Guère plus. 
 
 
Au retour, nous avons reçu deux informations majeures :

– Des cinglés, dans différentes régions de France, massacrent des équidés et les mutilent.

– En raison du nombre de cas de Covid, la Sarthe vient de passer en zone rouge.

C’est le retour à la réalité.

 


 
 
le 12-04-2020 18:46

DOLCE CONFINEMENT, Le bonheur est, plus que jamais, dans le pré !

 

Une maison, un jardin et le pré des ânes... Un confinement qui n'est pas à plaindre !

 

 

Les gestes barrières, apparemment, ce n'est pas pour tout le monde !

 

 

 

Les cerisiers sont en fleurs. Mais problème, la pelouse pousse...

 

 

... Et pas de tondeuse officielle ! Pascal, chargé de l'entretien du jardin, doit rester confiné chez lui !

 

 

 

                 

                              Ce sont donc les ânes qui font le travail !

 

 

 

 

 

 

  Avec ces tondeuses sur pieds, le travail est consciencieux...

 

 

 

 

 

 

L'union fait la force...

 

 

 

 

 

      Laquelle force se trouve aussi dans la délicieuse herbe verte, qui commence à manquer dans le pré...

 

 

 

 

 

 

                                    Pas de doute, c'est le printemps !

 

 

 

 

 

A RETROUVER : Les Aventures de Chéri racontées dans les 3 prochains numéros des CAHIERS de L'ÂNE (à partir de Mai...), en vente chez les marchands de journaux.

 

 

 


Commentaires

 

1. Fusette  le 12-04-2020 à 21:26:02  (site)

se font la "gratouille" comme tous les équidés...sont bien ronds ces ânes...l'herbe est verte et en pleine pousse ..gare à la fourbure...peut-être que les ânes n'y sont pas sujet...
lol ! la dernière photo...fier comme un petit'banc le pigeon ..mâle..
Tous les jours, je pense à notre chance d'avoir un coin de jardin...cet aprèm un petit bouquet..de jacinthes sauvages, 3 aromes et quelques brins de lilas qui embaument la maison .. bon confinement

2. pouty88  le 13-04-2020 à 06:02:15  (site)

bonjour bravo pour la photo du jour !
ils sont mimi ces anes .
bonne journée
pouty

3. maxie  le 16-10-2020 à 07:53:54  (site)

L"Amour est dans le pré ! jolies photos
Bonne journée

4. IsaE  le 11-03-2021 à 15:46:26

Tu as eu l'oeil pour la photo du jour! Sourire

 
 
 
le 21-03-2020 16:33

" CONFINEMENT " : UN MOT QUI NE PARLE PAS À L'OREILLE D'UN ÂNE

 Jour 1 du confinement pour les humains. Et pour les ânes, rien de mieux que la clef des champs !



 

Dans le formulaire d’autorisation de sortie – puisque maintenant, comme à l’école, on doit demander si on a le droit de faire ceci ou cela – que faut-il cocher lorsque l’on doit sortir de chez soi, en urgence, pour courir après trois ânes en goguette qui ont pris la clef des champs ?

     Est-ce la case : « déplacements (…) lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisés sous forme de télétravail ? »

    – En effet, c’est une activité indispensable de s’occuper de ces fugueurs. Aucune caméra pour surveiller le pré et, de toute façon, ce n’est pas la caméra qui va leur courir après…

    Cependant ne faut-il pas plutôt cocher la case : « Déplacements pour effectuer des achats de premières nécessités » ?

    – Car il faut bien les transporter ces achats, n’est-ce pas ? La première nécessité, est-elle d’aller mettre de l’essence dans sa voiture quand il y a la solution de l’âne pour le transport ? Non… Or, trois ânes au moins sont nécessaires pour aller dévaliser les rayons de pâtes et de papiers toilettes. C’est la guerre !

    Le problème, à ce moment précis, c’est que je n’avais pas trouvé le frein sur l’âne.

    Voyons un peu la case suivante : «  Déplacements pour motifs de santé. »

    – Forcément, je ne tiens pas à ce que mes ânes tombent malades en mangeant n’importe quoi. Ce qui pousse dans les jardinières des bords de fenêtres de mes voisins, risque peut-être de les intoxiquer. Et que dire du danger de la route !!!

 

    Passons à la case d’après : « Déplacement pour motif familial impérieux… garde d’enfants. »

    – Les ânes qui ont le vice de la fugue dans la peau, sont évidemment de grands enfants à surveiller. Mais les considérer comme des membres de la famille, je ne sais pas si ça va passer partout.

    Reste l’ultime case : « déplacements brefs, à proximité du domicile ».

    – Ça, c’est selon le durée de la fugue et le temps qu’il me faudra pour les rattraper.

    « déplacements liées à l’activité physique individuelle des personnes. »

    – Évidemment, courir après des ânes trop heureux d’avoir su déjouer les moyens de surveillance, c’est une bonne manière du faire du jogging. Si au moins ils ne couraient pas plus vite que moi!

 

    « déplacements liés au besoin des animaux de compagnie. »

    – Voilà une bonne manière de formuler la situation : il n’est pas précisé à quelle vitesse doit se faire le déplacement, ni si les ânes entrent dans la catégorie « animaux de compagnie ».

Bon… Vous l’avez compris… impossible de me prévoir un formulaire avant de partir à la poursuite de ces cochons d’ânes. Heureusement, on est dans un petit village, à la campagne. Il n’y a pas un gendarme derrière chaque arbre. Tout ceci pour dire qu’il existe quand même des imprévus qui, pendant la période de confinement, peuvent nous obliger à aller dehors en toute illégalité. Une chance : mes ânes étaient à portée de vue. S’ils avaient disparu, j’aurais été obligée de faire du porte à porte pour savoir où les retrouver. Je serais vite arrivée à un contact de plus de cinq personnes dans la journée. Ah, Coronavirus, quand tu nous tiens !

 

 

 

                             L'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à-côté

 



À l’origine de l’escapade :

    Mardi 17 Mars : l’ordre est donné à chacun de rester chez soi. Mais mes 4 ânes sont en train de finir leur stock de foin. Ils choisissent bien leur jour ! L’agriculteur est trés occupé mais, finalement, trouve un moment dans la soirée pour livrer deux nouveaux round-ballers. Le portail est ouvert pour faire entrer le tracteur.

    Le système d’approvisionnement a été simplifié grâce à l’achat d’une cloche qui permet de placer un round-baller complet dans le pré. Au premier coup d’œil, ce nouveau réceptacle pour foin ne paye pas de mine. Côté esthétique, on n’est pas loin du container à tri sélectif. Mais côté pratique, les ânes ont le droit à un service royal. Foin servi sur un plateau. Service à volonté. Avec un tel confort, on se dit, bien sûr, que les ânes n’auront jamais la moindre envie d’aller voir ailleurs. Au moment de l’installation du foin dans la cloche, Chéri se tient près de nous. Pour parfaire l’installation, des planches sont placées devant les ouvertures de la cloche à cause du terrain boueux. Même si la cloche a pour avantage d’être déplaçable, les conditions climatiques de ces derniers jours ne permettent pas d’avoir un terrain sain, sans une boue collante. Les planches permettent au moins, aux antérieurs, de rester au sec.

    Un moment, je me dis qu’il y a quand même quelque chose de bizarre. Je ne vois qu’un seul âne. Redressant la tête, j’ai juste le temps d’apercevoir le postérieur des deux ânesses, en train de filer vers le portail. Grosse négligence de notre part, nous n’avons pas refermé le portail après la venue du tracteur. Trois ânes sur les quatre se retrouvent sur la route. C’est finalement à la faveur d’un morceau de pain que le premier âne (Kiki, l'âne blanc) accepte de franchir le portail dans l’autre sens. Du coup, les deux autres refusent de s’éloigner. C’est comme dans les élections :  deux d’un côté, deux de l’autre : il y a ballotage. Je mets le licol à l’ânesse qui, je sais, sera la plus coopérante et la dernière va aussitôt vouloir me suivre. Ouf !

 

 

                                 Service à volonté ne vaut pas la liberté

 

 

    Peut-on reprocher à des ânes d’aimer la liberté ?

    Cette liberté qui nous manque tant à tous en ce moment.

    Quelle chance néanmoins de vivre ces jours d’épreuve à la campagne, dans un jardin fleuri, avec vu sur des ânes.

    Très souvent mes pensées vont à ceux qui doivent rester en appartement, parfois dans des HLM. J’imagine à quel point ça doit être difficile, quand l’espace manque. Je leur souhaite du courage, de garder le moral et la force de tenir. Ce sont quelques semaines, quelques mois de volés dans une vie. Une peine de prison pour innocents. Que notre esprit puisse néanmoins s’évader si nous ne pouvons le faire nous-mêmes. Prenons exemple sur les ânes. Cherchons mentalement les portes qui sont restées ouvertes et nous permettent de vagabonder. Dans quelques mois ce sera l’été et nous ferons la fête.

 

 

                                      C'est quand la fin du confinement ? 

           

 

 

 


Commentaires

 

1. Fusette  le 21-03-2020 à 19:08:46  (site)

Chouette article et belles photos. Nous aussi nous nous sommes posé la question pour les "cases" Nous avons gardé un coin auprès de notre ancienne ferme avec moutons lapins et poules. C'est à 4 kms de la maison où nous vivons depuis notre retraite. Clin doeil1 c'est bien la case animaux de compagnie...Donc mon époux se ballade avec son papelard, son passeport, dans la sacoche de son vélo électrique entre boîte à oeufs et vieux bouts de pain dur.Clin doeil1

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article